Actualité publiée le 13/10/2020

Vente de Cray Valley ?

L’annonce de REUTERS de la vente de Cray Valley pour une somme entre 500 et 600 millions d’euros pourrait remettre en cause l’équilibre industriel et économique de la plateforme de Carling.

Les élus du CSE de Carling ont décidé unanimement la demande d’une réunion CSE Extraordinaire avec à l’ordre du jour un point économique.

Si la direction campe toujours sur sa décision de ne pas commenter, vos élus CSE pourront voter une expertise qui permettra d’apporter un éclairage et une analyse des marchés, afin d’orienter nos actions syndicales et pouvoir protéger au mieux les salariés ainsi que l’emploi sur la plateforme de Carling.

Une expertise plus que nécessaire pour protéger les salariés et l’emploi !

Au-delà de l’actualité Cray Valley, nous pourrons étudier les hypothèses de débouchés de l’ensemble de nos activités de la plateforme. Par exemple concernant le polystyrène, Danone a annoncé son souhait de ne plus utiliser cette matière première pour ses yaourts en 2024 et d’autres gros industriels se sont également fixés des objectifs d’utilisation de recyclés ou recyclables.

Les promesses de la Direction de TOTAL en 2013 lors de l’annonce du projet de modernisation devaient pérenniser les activités du site et même permettre un accroissement des résultats au- delà de l’année 2030. Aujourd’hui la demande des marchés financiers provoque une inflexion de cette croissance voire la rupture.

Si la vente de Cray Valley s’avère effective, la viabilité économique de la plateforme de Carling sera gravement menacée sans un investissement industriel majeur !

La CFDT tient également à rappeler à la direction, que derrière les rumeurs de ces annonces, il y a des femmes et des hommes qui s’inquiètent !!

Garder le silence est inadmissible et crée une situation anxiogène dans une période déjà compliquée !

En 2013, le groupe a promis aux salariés du site un avenir chez TOTAL !


D’après les professionnels et au vu des applications militaires des activités de Cray Valley, l’éventuel acquéreur devrait être une grande entreprise européenne ou américaine.

On peut y voir un côté rassurant mais pour la CFDT il n’en est rien, puisque l’équilibre financier du site serait fragilisé. D’où l’importance d’un investissement majeur qui accompagnerait une éventuelle cession.

La CFDT interviendra sur ces sujets à tous les niveaux du groupe et notamment lors du Comité Européen qui se tiendra le 14 Octobre.