Actualité publiée le 10/10/2018

Quel syndicalisme souhaitez-vous ?

Pendant la période électorale beaucoup de communications, de tracts, de mails, de papiers... trop d'organisations syndicales chez Total ?

La France avec 7% de syndiqués et 5 syndicats représentatifs au niveau interprofessionnel est un cas unique dans les pays développés. Certains vous diront que c’est le pluralisme à la française. Ailleurs en Europe, ils vous diront que c’est la division syndicale.

Et qui dit division, dit surenchère syndicale


En France, la Cfdt a autant d’adhérents à elle seule que l'ensemble des partis politiques français. Le syndicat allemand de la métallurgie en a, quant à lui, autant que les cinq confédérations syndicales françaises (Cfdt, CFE/CGC, CGT, FO et CFTC).

Ce constat est amplifié depuis la loi de 2008 sur la représentativité syndicale et le nombre de syndicats. On en compte une huitaine chez Total dont le SICTAME et la CAT, non représentatifs tant au niveau national qu’à celui du Groupe Total, tous deux issus de la division syndicale (ex CFE/CGC).

Aucun progrès social


Pour ces organisations, l’électorat est devenu un marché qu’il faut conquérir à tout prix. Conquérir c’est montrer à l’autre que je suis meilleur que lui ! Leur action est guidée par leur seule existence et non pas seulement par l’intérêt général. Pas de ligne politique claire, des batailles juridiques à n'en plus finir, des débats de spécialistes : "laissez nous faire nous on sait ..." Ils ne construisent aucun progrès social et ne se nourrissent bien souvent que du seul rôle de la contestation.

Présenter des candidats sans aucune fibre syndicale, sans garantie d'engagement dans la durée d'un mandat.

Et la Cfdt ?


    Le 31 mars 2017, la Cfdt a changé l’histoire dans le secteur privé :
  • Première force syndicale de notre pays,
  • Premier syndicat français dans le secteur privé,
  • Premier syndicat chez les cadres en France,
  • Première organisation syndicale du Groupe Total qui présente des candidats indépendants (fort de ses 625 000 adhérents)

Notre présence dans les entreprises, sur les lieux de travail, c’est la garantie que le pouvoir n’est pas entre les seules mains des employeurs, des actionnaires ou des PDG. Notre syndicalisme regarde le réel pour mieux le transformer ! C’est refuser la posture et les commentaires. C’est s’engager pour chacun et agir pour tous ! Notre nombre, notre représentativité comptent dans le rapport de force. Mais nous le savons tous, notre capacité à nous engager, la qualité de nos propositions comptent tout autant.

Et c’est pour cela que ce sont nos propositions qui font l’histoire !